24 décembre 2009

Féérie


J'ai toujours eu un faible pour les fées.
Déjà, gamin, Clochette me faisait de l'effet. Puis est venu le temps des Bondage Fairies, ces petites fées indécentes... quand j'y repense je me dis que finalement certains de mes penchants ne remontent pas uniquement au mois de Juillet.

Récemment, j'ai trouvé UNE fée.
Une fée qui surpasse toutes les autres, une fée qui pleure, une fée qui ris.
Une fée qu'on veut libre et attachée.
Une fée pudique, une fée indécente, une fée perverse, une fée pétillante.
Une fée que je veux comme amie et comme jouet.
Une fée avec qui j'aime tout partager.
Une fée que je veux dans mes bras et à mes pieds.
Une fée que j'ai envie de découvrir en vrai.

Mais comme toutes les fées c'est une petite chose insaisissable, qui file, qui vole, une fée qui ne sait pas décider comment utiliser toute cette liberté.
Alors je la suis, parfois à grand peine, souvent avec grand bonheur, en attendant qu'elle se décide à partager sa liberté.

1 décembre 2009

Echos


Je n'abandonne pas, je ne me décourage pas.
Mes envies sont toujours là, je ne les laisserai pas tomber, tout comme je ne laisserai pas tomber mes amis, ni ceux qui visitent mes pages.
Il y a simplement des moments plus difficiles que d'autres, et je n'étais plus vraiment capable de m'exprimer sur moi-même.

Je vais mieux, j'ai trouvé des solutions à quelques uns des fardeaux qui me pesaient ; pas à tous mais c'est bien normal, il faut les difficultés pour se forcer à continuer d'avancer.

J'ai trouvé aujourd'hui des mots qui expriment ce qui m'est passé par la tête, ce qui passera encore surement de nouveau un jour et qu'il faudra affronter encore et encore.
Ce n'est pas beau, ce n'est pas enjoué, ce n'est pas mielleux, ce n'est pas amoureux, ce n'est pas souriant ; Vice c'est aussi cela, Vice c'est aussi des doutes, des abîmes, des tourments.
Mais Vice c'est un gentleman extraordinaire mais pas trop, alors malgré tout c'est toujours lui qui gagne et qui se relève à la fin comme dirait Bondless.

Rassurez vous (ou pas... ahaha) je continue d'exister, et je vais continuer d'écrire ici le visage de cette partie de moi que Vice représente.



Ces mots sont un extrait du texte de la chanson Peur de l'échec par Orelsan (musique qui ne me correspond pas vraiment d'ailleurs, mais ces paroles me parlent):

Au fond j'm'en bas pas les couilles de ce que disent les gens
J'me perd entre ce qu'ils attendent de moi et ce que je suis vraiment
Tout les jours j'fais l'acteur, j'fais semblant
Je maquille la peur en plaisantant, j'perd mon temps à m'poser des questions au lieu d'agir
J'ai peur de la dépression, j'ai peur de l'avenir et ses déceptions
Plus j'grandis, plus l'temps passe et plus j'suis déçu
Sous l'emprise de l'angoisse, des futurs blessures.
Plus j'me cherche des excuses, plus j'm'enlise,
plus j'm'enivre de négativité et j'me sens vivre
Souvent j'ai peur de l'ennui, j'ai peur de n'avoir aucune raison d'me plaindre
Pourtant j'me sens triste, tout le temps j'me sens vide
J'ai peur d'être normal, d'être moyen, ni trop mal, ni trop bien
J'crois qu'je sers à rien,
j'ai peur de mes proches parce qu'ils connaissent mes faiblesses, mes talons d'Achilles ils savent à quel point mes fondations sont fragiles, ils m'font confiance pour l'instant, mais quand j'les décevrai ils seront près de moi prêt à frapper les premiers.
J'ai peur que mes parents me détestent depuis qu'j'ai 13 ans j'regraisse, jles blesses, jles stress, j'délaisse c'qui m'ont appris pour faire que d'la merde, comme si j'valais mieu qu'mon père, comme si j'valais mieux qu'ma mère.
Eux croit qu'ils m'aiment, moi j'crois qu'ils se voilent la face, j'crois qu'ils aiment celui qui rêve de voir à ma place, parce qu'ils ne savent pas ce qu'il se passe derrière le masque, qui se cache derrière l'image, parce qu'ils ne connaissent pas mon vrai visage.