24 décembre 2009

Féérie


J'ai toujours eu un faible pour les fées.
Déjà, gamin, Clochette me faisait de l'effet. Puis est venu le temps des Bondage Fairies, ces petites fées indécentes... quand j'y repense je me dis que finalement certains de mes penchants ne remontent pas uniquement au mois de Juillet.

Récemment, j'ai trouvé UNE fée.
Une fée qui surpasse toutes les autres, une fée qui pleure, une fée qui ris.
Une fée qu'on veut libre et attachée.
Une fée pudique, une fée indécente, une fée perverse, une fée pétillante.
Une fée que je veux comme amie et comme jouet.
Une fée avec qui j'aime tout partager.
Une fée que je veux dans mes bras et à mes pieds.
Une fée que j'ai envie de découvrir en vrai.

Mais comme toutes les fées c'est une petite chose insaisissable, qui file, qui vole, une fée qui ne sait pas décider comment utiliser toute cette liberté.
Alors je la suis, parfois à grand peine, souvent avec grand bonheur, en attendant qu'elle se décide à partager sa liberté.

1 décembre 2009

Echos


Je n'abandonne pas, je ne me décourage pas.
Mes envies sont toujours là, je ne les laisserai pas tomber, tout comme je ne laisserai pas tomber mes amis, ni ceux qui visitent mes pages.
Il y a simplement des moments plus difficiles que d'autres, et je n'étais plus vraiment capable de m'exprimer sur moi-même.

Je vais mieux, j'ai trouvé des solutions à quelques uns des fardeaux qui me pesaient ; pas à tous mais c'est bien normal, il faut les difficultés pour se forcer à continuer d'avancer.

J'ai trouvé aujourd'hui des mots qui expriment ce qui m'est passé par la tête, ce qui passera encore surement de nouveau un jour et qu'il faudra affronter encore et encore.
Ce n'est pas beau, ce n'est pas enjoué, ce n'est pas mielleux, ce n'est pas amoureux, ce n'est pas souriant ; Vice c'est aussi cela, Vice c'est aussi des doutes, des abîmes, des tourments.
Mais Vice c'est un gentleman extraordinaire mais pas trop, alors malgré tout c'est toujours lui qui gagne et qui se relève à la fin comme dirait Bondless.

Rassurez vous (ou pas... ahaha) je continue d'exister, et je vais continuer d'écrire ici le visage de cette partie de moi que Vice représente.



Ces mots sont un extrait du texte de la chanson Peur de l'échec par Orelsan (musique qui ne me correspond pas vraiment d'ailleurs, mais ces paroles me parlent):

Au fond j'm'en bas pas les couilles de ce que disent les gens
J'me perd entre ce qu'ils attendent de moi et ce que je suis vraiment
Tout les jours j'fais l'acteur, j'fais semblant
Je maquille la peur en plaisantant, j'perd mon temps à m'poser des questions au lieu d'agir
J'ai peur de la dépression, j'ai peur de l'avenir et ses déceptions
Plus j'grandis, plus l'temps passe et plus j'suis déçu
Sous l'emprise de l'angoisse, des futurs blessures.
Plus j'me cherche des excuses, plus j'm'enlise,
plus j'm'enivre de négativité et j'me sens vivre
Souvent j'ai peur de l'ennui, j'ai peur de n'avoir aucune raison d'me plaindre
Pourtant j'me sens triste, tout le temps j'me sens vide
J'ai peur d'être normal, d'être moyen, ni trop mal, ni trop bien
J'crois qu'je sers à rien,
j'ai peur de mes proches parce qu'ils connaissent mes faiblesses, mes talons d'Achilles ils savent à quel point mes fondations sont fragiles, ils m'font confiance pour l'instant, mais quand j'les décevrai ils seront près de moi prêt à frapper les premiers.
J'ai peur que mes parents me détestent depuis qu'j'ai 13 ans j'regraisse, jles blesses, jles stress, j'délaisse c'qui m'ont appris pour faire que d'la merde, comme si j'valais mieu qu'mon père, comme si j'valais mieux qu'ma mère.
Eux croit qu'ils m'aiment, moi j'crois qu'ils se voilent la face, j'crois qu'ils aiment celui qui rêve de voir à ma place, parce qu'ils ne savent pas ce qu'il se passe derrière le masque, qui se cache derrière l'image, parce qu'ils ne connaissent pas mon vrai visage.

11 novembre 2009

En panne



Et oui, je suis en panne!
En panne d'inspiration totale, marre de réfléchir, en manque de jeu, en manque d'une muse, en manque de pouvoir offrir tout ce que j'ai envie d'offrir tout simplement.

Ce ne sont pas les idées qui manquent, c'est plutôt l'envie de les écrire sans les vivre.

Alors on verra si je trouve quelque chose à dire, ou si je trouve quelqu'un qui me donne envie d'écrire, mais pour le moment c'est le calme plat sur mon clavier.

10 novembre 2009

Trouble


Je voulais écrire tout un truc sur les larmes, sur le pourquoi, le comment, la déstabilisation qu'elles m'inspiraient d'un côté, et l'envie de les voir perler de l'autre... Mais en fait non, je ne suis pas inspiré.

Alors plutôt je vais parlé d'un léger trouble qui s'est installé depuis ce matin dans ma si petite mais si bien faite tête.
Depuis ce matin une chose que je n'avais jamais envisagé, qui ne m'avait jamais effleuré l'esprit, s'est mise à squatter.

Je suis tombé sur des photos, de belles photos, de belles femmes, le dos et les fesses rougies, écarlates, striés des sublimes marques des différentes lanières qui avaient sévis sur elles. Pas de bleus, pas de sang, que du rouge, un rouge intense dont on peut sentir la chaleur à travers l'image.
J'ai un rapport assez spécial à la douleur, autant ressentie qu'infligée, c'est une compagne que je connais mal, qui en général m'inspire la méfiance.
Mais là, ces couleurs, ces marques m'ont captivées, j'aurais voulu pouvoir effleurer ces peaux du bout des doigts, passer négligemment mes ongles sur ce réseau de stries. J'aurais voulu sentir cette chaleur irradier la paume de mes mains, embrasser ce rouge et me brûler les lèvres.
J'aurais voulu, pour la première fois, avoir moi-même créé un tel tableau.

Mais il n'y a pas que cela, ce que j'ai voulu aussi en voyant ces photos, c'est ressentir la morsure de ces lanières sur ma peau, sentir la chaleur envahir mon corps et la douleur brouiller mon esprit. Ce que j'ai voulu c'est savoir ce que ça fait, savoir comment je l'aurais vécu, savoir jusqu'où j'aurais encaissé, savoir si j'aurais hurlé, pleuré, imploré pour que ça s'arrête, savoir si ma fierté m'aurait fait tenir, si j'aurais relevé le défie ou si j'aurais plié.
Savoir aussi si ce que j'avais envie d'infliger, j'aurais pu aller jusqu'à l'affronter ou si je me serais débiné avant même le premier coup.

Et là, seule la confrontation serait susceptible de m'apporter une réponse, alors qui vivra mais verra, mais pour le moment je reste troublé.

7 novembre 2009

Ce qui m'a fait voir autrement


Aujourd'hui, journée speed, journée bricolage, journée moche, journée brouillard dans ma tête aussi, journée où je n'arrive pas à centrer mes idées pour écrire en fait...
Demain c'est journée de repos.
Alors aujourd'hui, il y a une chose que je veux partager, une petite histoire qui peut-être paraîtra anodine aux yeux de beaucoup, mais qui moi m'a fait changer. Le récit des quelques instants un peu magiques qui m'ont fait envisager les choses autrement, qui m'ont en partie révélé à moi-même.
Le récit d'une rencontre, celle qui me fait être là aujourd'hui justement.

Voilà quelques jours déjà que j'ai commencé à discuter avec cette curieuse personne que j'ai croisé sur un site de rencontre tout ce qu'il y a de plus standard.
J'avais réagit à une discrète remarque dans sa présentation pour lancer le dialogue et voilà que je me suis retrouvé face à la 1ere personne à me parler de BDSM. Il faut dire que ma curiosité naturelle m'a poussé à forcer un poil cette discussion qu'elle hésitait quelque peu à avoir avec moi.
Elle est pédagogue, patiente, mais aussi directe et crue. Je suis troublé mais je ne résiste pas longtemps avant de lui signifier que ce dont elle me parle m'intrigue au plus haut point et qu'il y a bien des choses que j'adorerais découvrir avec elle...

On est lundi, plein mois de juillet, il fait chaud, très chaud, et mon colloc' de m'informer qu'il se barre 4 jours en week-end... appartement vide, je cogite un peu mais l'occasion est trop belle!
Je ne sais pas trop ce que je fais mais je la saisie et propose à ma tentatrice virtuelle une rencontre. Ce n'est pas dans mes habitudes mais les échanges m'ont échauffé un peu et puis de toute façon on peut pas dire que mes habitudes m'aient beaucoup réussies dans ma vie affective jusqu'à maintenant.
Quitte à pas trop savoir ce qu'il me prend je vais jusqu'au bout de mes envies et lui indique comment je vois la chose:
rdv vendredi fin d'après-midi sur une place publique, franchise obligatoire et s'il y a la moindre chose qui bloque chez l'un ou chez l'autre dans les 1ers instants on stop tout, sinon on décolle direction chez moi avec un arrêt sex-shop et un autre plus conventionnel dans une grande surface avant de rentrer. Dans la lancée je la défie d'arriver toute mouillée à notre rdv, elle acquiesce, j'en salive déjà.

Le temps semble une éternité jusqu'à vendredi mais le jour J arrive enfin, j'ai un entretien d'embauche dans la matinée mais en fait j'en ai rien à cirer là.
16h, je saute dans la voiture et fonce vers l'autoroute, je suis dans un état second, les clopes défilent à rythme soutenu durant le trajet... il faut bien ça pour occuper mes mains tremblantes.
J'arrive enfin, elle n'est pas encore là, je fais les 400 pas en maltraitant mes clefs au fond de ma poche et puis la voilà. La tension monte encore d'un cran mais je suis déjà satisfait qu'elle soit venue.
On échange un bref bonjour, puis avec le même sourire crispé et un regard entendu, nous décidons de partir tout de suite de là. On grimpe dans la voiture et je crève d'envie de goûter ses lèvres, d'un geste hésitant mais plein d'envie je pose ma main sur sa nuque, ne sens aucune résistance de sa part, et un plaisir violent me prend quand nos lèvres se touchent enfin!
On se décolle au bout d'un petit moment et direction l'autoroute pour rentrer. Je vois ses mains trembler et ça me plait.
Elle porte un haut large avec un très beau décolleté et une petite jupe légère et maniable comme je le lui avais demandé afin que je puisse vérifier si le pari était tenu. Je la trouve magnifique et le désir me brûle carrément. Je ne suis pas vraiment détendu non plus, j'ai décidé de ce que j'allais faire mais il me faut rassembler le peu de sérénité que je possède encore avant.
Instinctivement ma main se pose sur sa cuisse, le contact de sa peau est tellement agréable... mais il me faut encore un peu passer les vitesses et ça commence à m'agacer.

Enfin nous atteignons l'autoroute, il est désert et ça me va bien, je vais pouvoir dédier une partie de mes capacités cérébrales à autre chose qu'à la route.
Je me lance et lui indique qu'il est l'heure que je vérifie le résultat de notre pari, et quel bonheur de lire dans ses yeux la surprise de se rendre compte que je fais ce que je lui avais dis!
Elle me laisse faire, ma main frôle sa cuisse, remonte doucement sur son entre-jambe, caresse l'intérieur de l'autre cuisse, puis vient enfin se poser sur sa culotte.
Pas bien humide lui fais-je remarquer, je vais donc aller voir sous le tissu.
Je sais déjà que si elle flippe ne serait-ce que la moitié de ce que je flippe, son intimité sera aussi sèche que le Sahara mais ça m'importe peu, le stress l'aura quitté d'ici quelques minutes je suis confiant sur ce point.
J'écarte le tissu et commence à lui caresser la fente, la réaction est quasi instantanée, elle s'affaisse dans le siège et m'offre un peu plus de possibilités, je suis déjà aux anges.
Je commence à explorer un peu plus ce territoire accueillant, joue un peu avec son clitoris, ses yeux se ferment, et j'entends ses premiers soupirs. Ma main descend un peu et j'enfonce doucement un doigt dans son intimité. Il est loin le temps de la sécheresse et je ne peut m'empêcher d'esquisser un sourire carnassier. Je continue mes caresses, je les appuie un peu plus et je sens les spasmes qui commencent à la parcourir avec de plus en plus de violence, je descend et commence à titiller son petit trou puis y entre un doigt, les soupirs se font plus lourds, plus longs, j'alterne mes caresses, mes intrusions et enfin je la sens venir, je me régale comme jamais encore je ne me suis régalé.
Mais déjà le périph' est devant nous, je remets sa culotte en place, elle rouvre les yeux et son sourire me remercie plus que tous les mots du monde.

La tension est enfin tombée, nous nous mettons d'accord pour faire au plus vite nos 2 séances de shopping car la lutte contre le désir tourne à notre désavantage, je me rappelle mentalement qu'il faut que j'achète des fraises car c'est un point important de notre week-end, je prends la route du sex-shop de façon totalement instinctive car mon esprit est loin des panneaux de signalisation...

6 novembre 2009

Les Cordes et Moi


Je ne vais pas faire ici de cours magistral sur l'histoire, le comment ou ce genre de choses. D'autres ont fait cela bien mieux que moi et je ne vois pas l'intérêt de repasser après eux, une petite recherche sur notre ami google vous en apprendra bien plus que je ne saurais le faire.
Ici je vais parler de pourquoi moi j'aime ça, de comment moi je le vois et comment je souhaite évoluer dans cette activité.

Dans les Cordes, je fais la distinction entre deux activités: le bondage et le Kinbaku.

Dans le 1er cas, il s'agit du jeu dans l'intimité, du fait que j'aime avoir ma partenaire attachée, impuissante, incapable de se dérober, fragile, offerte à mes yeux, à mes mains ou à bien d'autres choses...
Dans ce cas là je vais privilégier le côté ludique et rapide (tout en conservant une certaine efficacité, il ne faudrait pas qu'elle s'échappe ^^), et ne vais pas forcément utiliser des cordes d'ailleurs (même si je les privilégie) puisque bracelets, chaînes, bondage-tape peuvent tout aussi bien faire l'affaire.

Dans le 2nd cas, le jeu n'est pas la motivation la plus importante, je n'ai qu'aperçu ce qu'est le Kinbaku lors d'une brève initiation que m'a offert mon ami Asdrubael, mais il s'agit là d'un autre état d'esprit. Le Kinbaku est riche de règles et d'histoire, d'une recherche de la perfection dans les liens. J'étais là pour apprendre et j'ai appris. J'ai appris le pouvoir des cordes sur mon esprit, le fait que quand j'essayais de reproduire la figure de base (ushiro takate kote) plus rien d'autre que la corde n'avait vraiment de consistance. Si, bien sûr, le modèle a sa consistance, car il est le support de l'expression de cet art, car sa sécurité est primordiale. Mais sentir les cordes glisser entre mes doigts, assurer les passages, vérifier la tension, contrôler l'alignement, tout cela m'aspire et le reste disparait en quelque sorte. Et puis ensuite il y a le résultat, la satisfaction de quelque chose de magnifique devant ses yeux que ce corps attaché avec soin et précision, et puis les marques une fois détaché, comme une image rémanente de ce qui vient d'avoir lieu, un souvenir éphémère mais au combien agréable.
Sur le Kinbaku, j'ai envie d'apprendre bien plus, mais d'apprendre bien, rigoureusement, dans les règles de l'art, pas forcément pour devenir un grand-maître, mais pour pouvoir ultérieurement le dériver à ma façon, selon mes envies, tout en sachant que l'esprit et le cadre restent là, présents, car ils ont été assimilés correctement.

Dans les 2 cas j'ai encore beaucoup à apprendre et à vivre, et j'y compte bien, mais ces deux aspects, s'ils sont compatible chez un même individu, ne sont pas compatibles en un même instant. La démarche est différente, les objectifs sont différents, l'état d'esprit est différent.
Pour le Kinbaku j'ai besoin d'un modèle et de pratique, pour le Bondage j'ai besoin d'une partenaire et de ma perversité ; les différents aspects n'étant pas incompatibles :)

5 novembre 2009

Mon Elle à Moi


Oh je ne crois pas trouver Elle via ce blog, la démarche ici est bien plus d'exprimer ma personne à travers mes attentes que d'espérer une rencontre somme toute improbable.
Mais bon il ne faut jamais dire jamais non plus!

Alors voilà mon Elle à Moi:
- Elle aime les découvertes, les échanges, de films, de musique, de lectures, de culture, d'art, de petites choses anodines et sans intérêts. Elle aime faire découvrir autant que découvrir.
- Elle aime rire, Elle aime la dérision, le sarcastique, le lourd, le subtil, les jeux de mots, les trucs qui ne font rire qu'Elle et Elle s'en fout.
- Elle aime les rencontres, les gens, même si Elle sait qu'en fait beaucoup n'auront que peu d'intérêt à ses yeux, mais Elle se dit qu'on peut toujours être agréablement surpris.
- Elle n'a pas envie d'être la fille d'une nuit seulement.
- Elle n'a pas envie de vivre au virtuel uniquement.
- Elle aime le vanille, l'épicé, le BDSM, elle veut découvrir et faire découvrir sa sexualité, ses envies, ses besoins.
- Elle n'est pas uniquement soumise, Elle a sa personnalité, ses opinions, son indépendance, ses loisirs, mais Elle aime appartenir à quelqu'un dans l'intimité et peut être plus. Pour Leur plus grand plaisir.
- Elle aime le sexe, le charnel, souvent, tout le temps. Elle aime ça, est demandeuse et l'assume.
- Elle aime le ludique, Elle n'est pas une fana des règles et des protocoles, si ce n'est les Leurs.
- Elle n'a pas forcément d'expérience, ne cherche pas quelqu'un d'expérimenté, mais veut évoluer sur un chemin commun au gré de Leurs envies et à Leur rythme.
- Elle est bestiale et passionnée, calme et tendre aussi. Elle est docile et rebelle, Elle aime tester les limites parfois.
- Elle aime les petites douleurs, Elle est un peu maso sur les bords. Elle aime être prise sans trop de ménagement.
- Elle aime qu'on joue avec son corps, ses sensations. Elle aime se sentir tenue, attachée, aveuglée, fessée, ouverte, fouillée, remplie. Elle aime les accessoires et les sex-toys.
- Elle ne veut pas de quelqu'un de froid, distant, de trop cérébral mais un peu quand même.
- Elle aime les petites obligations: demandes de mails, exigences vestimentaires, petits interrogatoires etc... en l'absence de l'autre et en sa présence. Elle est prête à discuter de tout ça sans retenue avant tout accord commun.
- Elle aime qu'on la chérisse, qu'on prenne soin d'Elle, qu'on s'intéresse à Elle, qu'on veuille progresser pour Elle. Et réciproquement pour Lui.
- Elle est disponible, Elle veut se rendre disponible. Pas seulement quand Elle en a envie.
- Elle veut être belle pour celui qui s'occupe d'Elle, dans ses tenues, dans son attitude. Elle sait stimuler celui qui s'occupe d'Elle, être son inspiration, sa muse.
- Elle est spontanée, aguicheuse parfois, mais Elle ne cache pas ses envies pour ne pas paraitre trop demandeuse, trop dirigiste, de peur que ça ne colle avec son "statut de soumise". Lui sera assez grand pour savoir ce qu'il convient de faire ou non pour Eux.
- Elle n'a pas besoin de savoir précisément jusqu'où Elle veut aller puisque cela se fera à deux.


Et surtout:
- Elle est fidèle.
- Elle est sincère, honnête, franche, Elle dit les choses.
- Elle change d'avis aussi parfois (bah oui c'est un femme ^^), mais pas toutes les 10 minutes.
- Elle veut vraiment essayer, pas tendre une main pour la retirer au dernier moment.
- Elle ne veut pas la garantie de la réussite, Elle veut faire de son mieux et que Lui fasse de son mieux pour partager quelque chose d'aussi bien que possible.
- Elle a le droit et le devoir de partir si Lui ne lui convient pas ou plus. Elle n'est pas là pour gâcher sa vie et Lui non plus.



Elle n'a pas besoin d'être exactement toute cette liste que cela soit clair. Simplement si elle s'y reconnait assez alors peut-être y a-t-il un espoir.

Elle pourra me contacter, pourra poser des questions et Je ferai de même, et en apprenant sur l'autre Ils verront ce qui est possible ou non.

4 novembre 2009

le BDSM et Moi



Nul n'est besoin de mentir ou de me cacher, le BDSM pour moi c'est nouveau! De l'expérience je n'en ai pas ou très peu, de la curiosité et de l'envie j'en ai à revendre par contre.

B D S M
Quelques lettres dont je n'ai découvert la signification qu'au début du mois du juillet 2009. Jusqu'à ce moment cela ne représentait pas grand chose pour moi, tout au plus quelques vidéos glanées sur la toile et qui tenaient plus de la barbarie à mes yeux que d'autre chose. Et puis il y a des rencontres qui enrichissent, qui font découvrir, et même si celle qui m'a amené ici fut un échec (si l'on parle en terme de pérennité de la relation), elle m'a ouvert la porte vers quelque chose de nouveau, d'inconnu, qui m'a fait peur d'abord, qui m'a intrigué ensuite, et qui finalement me fait écho.

Au fil de mes lectures, de mes échanges et des quelques rencontres que j'ai faites ensuite, j'ai découvert bien plus que cette "barbarie" dont j'ai fait mention. J'ai découvert la possibilité d'un mode relationnel qui correspond profondément à ce que j'ai toujours cherché, un univers où la base de tout est la communication, l'échange, sans tabous, sans avoir à se cacher, dans l'optique de s'élever et d'élever sa partenaire toujours plus haut, de partager plus, de prendre plaisir à se découvrir à deux, même dans ce qui défie la sacro-sainte morale.
Oh bien sûr, ce que je dis fais sans doute très cliché, on pourrait l'appliquer à n'importe quel type de relation. Mais il faut admettre, je pense, que dans la majorité des relations vanilles, sa part obscure on la garde pour soi non?
Tout cela n'est pas la garantie du succès, de garantie il n'y a point en matière de relations humaines il me semble. Mais il s'agit là, d'essayer, d'être honnête envers soi-même et envers l'Autre (oui avec un "A" car quelque soit sa position il ou elle sera ce que l'on a de plus précieux), et tendre vers ça c'est déjà beaucoup à mon sens.

Dans nos pratiques, dans nos envies, pour que la réalisation soit envisageable, la confiance est nécessaire, indispensable, elle est recherchée. Pour cela il faut bien en passer par la découverte de l'Autre(c'est peut-être même la meilleure partie), sans mots cachés, sans zones d'ombre, sa personne, sa vie, ses besoins, ses envies, ses fantasmes, mais aussi sur les contre-indications possibles, car même si je fais peu de cas des règles et protocoles qui semblent souvent régir le BDSM, la sécurité ça je ne veux pas le prendre à la légère.

BDSM: Bondage/Discipline, Domination/Soumission, Sado-Masochisme
Dans tout cela, autant de possibilités, de jeux, que vous le voudrez. Il y a ce que je connais déjà, ce que j'aime déjà, ce que j'ai envie de connaître, d'apprendre, d'aimer, ce qui m'attire moins mais que j'ai envie de goûter, et ce que je n'ai actuellement pas envie de découvrir (mais là il y a vraiment peu).

ET une seule règle, qu'on ne répètera jamais assez: ÉCLATEZ VOUS!

Car quoi que l'on me dise, pour moi, tout cela doit avant tout rester un jeu où chacun des participants prend beaucoup beaucoup de plaisir.


image: http://www.gearfuse.com/

Subtilité et Raffinement de L'Asie


On peut dire que de manière générale j'ai le goût de tout ce qui touche à l'Extrême Orient.
La culture, les paysages, les saveurs, l'Histoire, le mélange du moderne et de l'ancestral, tout dans ce coin de la Terre berceau de tellement de choses au fil des siècles appelle à la découverte.

Et au milieu de tout cela, comme l'on aurait pu s'en douter, se glisse mon attirance et mon admiration pour le raffinement des (sé)vices que l'Asie propose.

Je me permets de vous présenter succinctement ceux qui ont actuellement le plus de place dans mon esprit et qui chacun feront ultérieurement l'objet d'un article dédié.

- Les Geisha, maîtresses des arts et de la compagnie, parées, émanant d'un temps que nous ne savons qu'à peine imaginer et qui leur confère cette aura si particulière.

- Le Kinbaku, cet art japonais inspiré des techniques martiales de l'Hojojutsu, qui consiste à entraver une personne (consentante il va de soi) à l'aide de cordes, en respectant des motifs plus ou moins complexes, dans le soucis d'une efficacité esthétique et pure.

- Les Baguettes, ces petites tiges que nous connaissons tous et que nous manions avec plus ou moins de dextérité quand il s'agit de manger. Mais ces petites choses anodines peuvent servir à tellement plus... un téton coincé et torturé entre deux baguettes maintenues par de petits élastiques, ou alors un beau bouquet fiché dans une intimité humide et étirée? cela me laisse songeur.

- Le Figging, pratique qui consiste en une pénétration (plus généralement anale) à l'aide d'un doigt de gingembre préalablement sculpté à la forme adéquate. Une torture douce et terrible, puisque une fois fiché dans son écrin, le gingembre accomplira inexorablement son œuvre, faisant monter la température et se tortiller la suppliciée sans que rien ne puisse l'arrêter à part le temps.

De la perception de la beauté


Cela fait déjà longtemps que je m'insurge intérieurement à la lecture ou à l'écoute de toutes ses petites remarques que se font sur elles-mêmes des femmes pleines de charmes et Ô combien plus belles à mes yeux que les papiers glacés des magasines...
Alors voilà j'aurais voulu écrire à ce sujet, j'aurais voulu leur hurler à la face à quel point elles sont sublimes, j'aurais voulu trouver les mots justes.
Mais ces mots ce n'est pas moi qui les ai trouvés, ces mots je les ai lus sur un autre blog, un blog magnifique, et ils sont tellement justes que je ne vois pas ce que je pourrais bien y ajouter.

Donc cette vision de la beauté je vous invite à aller la découvrir directement chez son auteur que je remercie d'avoir su écrire ce qui sonne tellement juste à mes oreilles.


image tirée de http://providence-pt2.blogspot.com/

3 novembre 2009

Lettre à moi-même



Alors peut-être conviendrait-il de me présenter un peu, mais en fait de quelle utilité cela pourrait-il bien être?

Ici c'est mon petit univers que je veux exposer, ma personne physique n'y a pas vraiment sa place, et beaucoup de ce qui pourra se lire ici sera probablement beaucoup plus proche de moi que ceux qui me connaissent ne le seront jamais.

Alors voilà, plutôt qu'une quelconque présentation descriptive, je vais laissé ici une des premières choses que j'ai tiré de mon cheminement, une des premières évidences qui m'est apparu après les vagues de questions:

Mercredi 16 septembre 2009,

Aujourd'hui est un jour de progrès, un jour de bilan sur ces dernières semaines où j'ai beaucoup réfléchi, trop surement... mais c'est tout moi, toujours à me poser mille et une questions pour au final faire les choses comme elles me viennent dans 90% des cas.
De bilan disais-je donc, car à force de lectures sur les visions, les cheminements, les pratiques des uns et des autres, à force de réflexions sur moi, mon vécu, mes envies, mes échecs et mes réussites, à force de tout cela je sens enfin en moi les choses qui se précisent.
Je vois plus clairement celui que j'ai été, celui que je suis devenu et celui que je veux vraiment devenir surtout.

Cette évolution a pour point de départ ma vie intime et elle s'y applique particulièrement, mais les répercussions vont bien au-delà de ce domaine.
Je crois que j'ai peur, ou plus exactement que je ressens une appréhension, le frisson de celui qui s'apprête à se jeter dans le vide. En fait je crois que j'ai toujours eu peur de changer, je le voulais mais en même temps l'immobilisme semblait confortable tout comme ma petite vie qui ne me satisfaisait pas mais où j'essayais de me convaincre du contraire.
Je ne sais toujours pas par où tout cela commencera réellement, il y a trop longtemps déjà que je laisse faire, mais je sais que ça va commencer, peut être même que ça a déjà commencé sans que je m'en rende complètement compte... en tout cas maintenant je sais vers quoi je veux tendre, vers quels horizons je veux aller.
Et ces horizons sont aussi lointains que mes visions, que les quelques limites que je ne pense pas vouloir franchir un jour, ils sont aussi lointains aussi que ses visions et ses limites à "Elle".

Oui, "Elle"! Tout cela se vivra à deux ou ne se vivra pas, car sans "Elle" je ne suis rien de plus qu'un être perdu dans ses fantasmes.
"Elle" c'est celle que j'attends déjà, celle qui me choisira, celle qui évoluera avec moi, par moi/nous et pour moi/nous. Celle qui se donnera à moi, toute entière et qui obtiendra tout en retour. Celle qui pourra me donner sa confiance, qui pourra me confier ses envies, celle que j'apprendrai à connaître sur le bout des doigts, celle avec qui je pourrai partager mes envies, mes désirs, mêmes les plus obscurs. Celle que je respecterai plus que quiconque, celle que je défendrai envers et contre tout/tous, celle pour qui je mobiliserai toutes mes ressources, toute mon imagination, pour qui je chercherai à devenir toujours meilleur sur tous les plans. Celle qui m'y autorisera en s'abandonnant à moi. Celle de et pour qui j'apprendrai à ne pas me contenter de ce qui est acquis, à être plus attentif, à être plus moi, afin de pouvoir la mener, nous mener, dans la complicité et la confiance vers toujours plus de plaisir, vers toujours mieux. Celle pour qui j'apprendrai à être tantôt l'égal, tantôt le maître, tantôt le doux amant, tantôt le bourreau, et toujours celui sur lequel elle pourra se reposer.
Celle grâce à qui nous pourrons flirter avec nos limites respectives en cherchant toujours à évoluer, à éviter de stagner.
Celle dont je dévorerai les sourires, noierai les regards, sécherai les larmes. Je jouirai de ses remerciements autant que de ses supplications.
Celle avec qui nous vivrons pour nous ce que nous voudrons pour nous, tout simplement.
Je ne sais pas encore comment je parviendrai à tout cela, mais je sais déjà que pour "Elle" j'y parviendrai.

Qui sera "Elle"? à elle de me le dire justement!
Mais saches que je t'attends déjà, tout tremblant mais bouillonnant d'envie.


Vice,
bientôt (ou peut être déjà un peu) Mr Vice.

Ouverture


Il y a des suites d'événements, qui engendrent des rencontres, qui engendrent des ruptures qui elles-mêmes engendrent d'autres rencontres.
De tout cela peut émerger une multitude de possibilités, de la destruction peut naître l'évolution, de la déception peut s'éclairer la découverte de soi.
C'est un peu ce qu'il m'est arrivé, et de tout ça j'ai tiré beaucoup en peu de temps, et j'ai encore beaucoup à tirer.
Alors avant tout, avant de laisser ici par petites touches les traces de mon monde, je voudrais remercier deux personnes que j'ai eu le plaisir de rencontrer et d'avoir à mes côtés dans mes pérégrinations, la douce Bondless et son Sadique et aujourd'hui mon ami Asdrubael que vous pouvez retrouver, avec tout le plaisir que j'y prends j'espère, sur bondless.fr

Alors merci, merci à vous deux, merci à vous tous en fait, et à bientôt.

Il faut être toujours ivre. Tout est là: c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Enivrez-vous, Charles Baudelaire