6 novembre 2009

Les Cordes et Moi


Je ne vais pas faire ici de cours magistral sur l'histoire, le comment ou ce genre de choses. D'autres ont fait cela bien mieux que moi et je ne vois pas l'intérêt de repasser après eux, une petite recherche sur notre ami google vous en apprendra bien plus que je ne saurais le faire.
Ici je vais parler de pourquoi moi j'aime ça, de comment moi je le vois et comment je souhaite évoluer dans cette activité.

Dans les Cordes, je fais la distinction entre deux activités: le bondage et le Kinbaku.

Dans le 1er cas, il s'agit du jeu dans l'intimité, du fait que j'aime avoir ma partenaire attachée, impuissante, incapable de se dérober, fragile, offerte à mes yeux, à mes mains ou à bien d'autres choses...
Dans ce cas là je vais privilégier le côté ludique et rapide (tout en conservant une certaine efficacité, il ne faudrait pas qu'elle s'échappe ^^), et ne vais pas forcément utiliser des cordes d'ailleurs (même si je les privilégie) puisque bracelets, chaînes, bondage-tape peuvent tout aussi bien faire l'affaire.

Dans le 2nd cas, le jeu n'est pas la motivation la plus importante, je n'ai qu'aperçu ce qu'est le Kinbaku lors d'une brève initiation que m'a offert mon ami Asdrubael, mais il s'agit là d'un autre état d'esprit. Le Kinbaku est riche de règles et d'histoire, d'une recherche de la perfection dans les liens. J'étais là pour apprendre et j'ai appris. J'ai appris le pouvoir des cordes sur mon esprit, le fait que quand j'essayais de reproduire la figure de base (ushiro takate kote) plus rien d'autre que la corde n'avait vraiment de consistance. Si, bien sûr, le modèle a sa consistance, car il est le support de l'expression de cet art, car sa sécurité est primordiale. Mais sentir les cordes glisser entre mes doigts, assurer les passages, vérifier la tension, contrôler l'alignement, tout cela m'aspire et le reste disparait en quelque sorte. Et puis ensuite il y a le résultat, la satisfaction de quelque chose de magnifique devant ses yeux que ce corps attaché avec soin et précision, et puis les marques une fois détaché, comme une image rémanente de ce qui vient d'avoir lieu, un souvenir éphémère mais au combien agréable.
Sur le Kinbaku, j'ai envie d'apprendre bien plus, mais d'apprendre bien, rigoureusement, dans les règles de l'art, pas forcément pour devenir un grand-maître, mais pour pouvoir ultérieurement le dériver à ma façon, selon mes envies, tout en sachant que l'esprit et le cadre restent là, présents, car ils ont été assimilés correctement.

Dans les 2 cas j'ai encore beaucoup à apprendre et à vivre, et j'y compte bien, mais ces deux aspects, s'ils sont compatible chez un même individu, ne sont pas compatibles en un même instant. La démarche est différente, les objectifs sont différents, l'état d'esprit est différent.
Pour le Kinbaku j'ai besoin d'un modèle et de pratique, pour le Bondage j'ai besoin d'une partenaire et de ma perversité ; les différents aspects n'étant pas incompatibles :)

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