3 novembre 2009

Ouverture


Il y a des suites d'événements, qui engendrent des rencontres, qui engendrent des ruptures qui elles-mêmes engendrent d'autres rencontres.
De tout cela peut émerger une multitude de possibilités, de la destruction peut naître l'évolution, de la déception peut s'éclairer la découverte de soi.
C'est un peu ce qu'il m'est arrivé, et de tout ça j'ai tiré beaucoup en peu de temps, et j'ai encore beaucoup à tirer.
Alors avant tout, avant de laisser ici par petites touches les traces de mon monde, je voudrais remercier deux personnes que j'ai eu le plaisir de rencontrer et d'avoir à mes côtés dans mes pérégrinations, la douce Bondless et son Sadique et aujourd'hui mon ami Asdrubael que vous pouvez retrouver, avec tout le plaisir que j'y prends j'espère, sur bondless.fr

Alors merci, merci à vous deux, merci à vous tous en fait, et à bientôt.

Il faut être toujours ivre. Tout est là: c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Enivrez-vous, Charles Baudelaire

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