7 novembre 2009

Ce qui m'a fait voir autrement


Aujourd'hui, journée speed, journée bricolage, journée moche, journée brouillard dans ma tête aussi, journée où je n'arrive pas à centrer mes idées pour écrire en fait...
Demain c'est journée de repos.
Alors aujourd'hui, il y a une chose que je veux partager, une petite histoire qui peut-être paraîtra anodine aux yeux de beaucoup, mais qui moi m'a fait changer. Le récit des quelques instants un peu magiques qui m'ont fait envisager les choses autrement, qui m'ont en partie révélé à moi-même.
Le récit d'une rencontre, celle qui me fait être là aujourd'hui justement.

Voilà quelques jours déjà que j'ai commencé à discuter avec cette curieuse personne que j'ai croisé sur un site de rencontre tout ce qu'il y a de plus standard.
J'avais réagit à une discrète remarque dans sa présentation pour lancer le dialogue et voilà que je me suis retrouvé face à la 1ere personne à me parler de BDSM. Il faut dire que ma curiosité naturelle m'a poussé à forcer un poil cette discussion qu'elle hésitait quelque peu à avoir avec moi.
Elle est pédagogue, patiente, mais aussi directe et crue. Je suis troublé mais je ne résiste pas longtemps avant de lui signifier que ce dont elle me parle m'intrigue au plus haut point et qu'il y a bien des choses que j'adorerais découvrir avec elle...

On est lundi, plein mois de juillet, il fait chaud, très chaud, et mon colloc' de m'informer qu'il se barre 4 jours en week-end... appartement vide, je cogite un peu mais l'occasion est trop belle!
Je ne sais pas trop ce que je fais mais je la saisie et propose à ma tentatrice virtuelle une rencontre. Ce n'est pas dans mes habitudes mais les échanges m'ont échauffé un peu et puis de toute façon on peut pas dire que mes habitudes m'aient beaucoup réussies dans ma vie affective jusqu'à maintenant.
Quitte à pas trop savoir ce qu'il me prend je vais jusqu'au bout de mes envies et lui indique comment je vois la chose:
rdv vendredi fin d'après-midi sur une place publique, franchise obligatoire et s'il y a la moindre chose qui bloque chez l'un ou chez l'autre dans les 1ers instants on stop tout, sinon on décolle direction chez moi avec un arrêt sex-shop et un autre plus conventionnel dans une grande surface avant de rentrer. Dans la lancée je la défie d'arriver toute mouillée à notre rdv, elle acquiesce, j'en salive déjà.

Le temps semble une éternité jusqu'à vendredi mais le jour J arrive enfin, j'ai un entretien d'embauche dans la matinée mais en fait j'en ai rien à cirer là.
16h, je saute dans la voiture et fonce vers l'autoroute, je suis dans un état second, les clopes défilent à rythme soutenu durant le trajet... il faut bien ça pour occuper mes mains tremblantes.
J'arrive enfin, elle n'est pas encore là, je fais les 400 pas en maltraitant mes clefs au fond de ma poche et puis la voilà. La tension monte encore d'un cran mais je suis déjà satisfait qu'elle soit venue.
On échange un bref bonjour, puis avec le même sourire crispé et un regard entendu, nous décidons de partir tout de suite de là. On grimpe dans la voiture et je crève d'envie de goûter ses lèvres, d'un geste hésitant mais plein d'envie je pose ma main sur sa nuque, ne sens aucune résistance de sa part, et un plaisir violent me prend quand nos lèvres se touchent enfin!
On se décolle au bout d'un petit moment et direction l'autoroute pour rentrer. Je vois ses mains trembler et ça me plait.
Elle porte un haut large avec un très beau décolleté et une petite jupe légère et maniable comme je le lui avais demandé afin que je puisse vérifier si le pari était tenu. Je la trouve magnifique et le désir me brûle carrément. Je ne suis pas vraiment détendu non plus, j'ai décidé de ce que j'allais faire mais il me faut rassembler le peu de sérénité que je possède encore avant.
Instinctivement ma main se pose sur sa cuisse, le contact de sa peau est tellement agréable... mais il me faut encore un peu passer les vitesses et ça commence à m'agacer.

Enfin nous atteignons l'autoroute, il est désert et ça me va bien, je vais pouvoir dédier une partie de mes capacités cérébrales à autre chose qu'à la route.
Je me lance et lui indique qu'il est l'heure que je vérifie le résultat de notre pari, et quel bonheur de lire dans ses yeux la surprise de se rendre compte que je fais ce que je lui avais dis!
Elle me laisse faire, ma main frôle sa cuisse, remonte doucement sur son entre-jambe, caresse l'intérieur de l'autre cuisse, puis vient enfin se poser sur sa culotte.
Pas bien humide lui fais-je remarquer, je vais donc aller voir sous le tissu.
Je sais déjà que si elle flippe ne serait-ce que la moitié de ce que je flippe, son intimité sera aussi sèche que le Sahara mais ça m'importe peu, le stress l'aura quitté d'ici quelques minutes je suis confiant sur ce point.
J'écarte le tissu et commence à lui caresser la fente, la réaction est quasi instantanée, elle s'affaisse dans le siège et m'offre un peu plus de possibilités, je suis déjà aux anges.
Je commence à explorer un peu plus ce territoire accueillant, joue un peu avec son clitoris, ses yeux se ferment, et j'entends ses premiers soupirs. Ma main descend un peu et j'enfonce doucement un doigt dans son intimité. Il est loin le temps de la sécheresse et je ne peut m'empêcher d'esquisser un sourire carnassier. Je continue mes caresses, je les appuie un peu plus et je sens les spasmes qui commencent à la parcourir avec de plus en plus de violence, je descend et commence à titiller son petit trou puis y entre un doigt, les soupirs se font plus lourds, plus longs, j'alterne mes caresses, mes intrusions et enfin je la sens venir, je me régale comme jamais encore je ne me suis régalé.
Mais déjà le périph' est devant nous, je remets sa culotte en place, elle rouvre les yeux et son sourire me remercie plus que tous les mots du monde.

La tension est enfin tombée, nous nous mettons d'accord pour faire au plus vite nos 2 séances de shopping car la lutte contre le désir tourne à notre désavantage, je me rappelle mentalement qu'il faut que j'achète des fraises car c'est un point important de notre week-end, je prends la route du sex-shop de façon totalement instinctive car mon esprit est loin des panneaux de signalisation...

1 commentaire:

  1. Dommage que tu n'aies pas continué cette histoire, elle commençait très bien.
    Au plaisir.

    S.

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